Son regard
Je l’ai regardé un matin d’hiver
On s’est croisé et il m’a admirée
puis je suis rentrée.
Le matin suivant il m’a attaché de son regard
Et je l’ai fixé.
Puis je ne l’ai plus croisé
Alors je l’ai laissé.
Justine
Il fut un temps où les ombres
A leur place véritable
N’obscurcissaient pas mes fables.
Mon coeur donnait sa lumière.
Mes yeux comprenaient la chaise de paille,
La table de bois,
Et mes mains ne rêvaient pas
Par la faute des dix doigts,
Ecoute-moi, Capitaine de mon enfance,
Faison comme avant,
Montons à bord de ma première baraque,
Qui passait la mer quand j’avais dix ans.
Elle ne prend pas l’eau du songe
Et sent sûrement legoudon,
Ecoute, ce n’est plus que dans mes souvenirs
Que le bois est encor le bois, et le fer, dur,
Depuis longtemps, Capitaine,
Tout m’est nuage et j’en meurs.
Le nuage, Jules Supervielle.
Poème choisi par Joanna (6° La Fontaine)
Les classes de troisième réalisent des bandes-annonces de romans. il s’agit de reproduire la première de couverture à l’identique, de présenter les personnages, les leiux, de présenter l’intrigue. Voici quelques exemples de leurs réalisations.
Manon
Ben a formé un groupe avec deux copains du lycée. Il rêve de devenir une star du rock, d’être repéré par Valère Dove, le fameux producteur.
Quand le jour tant attendu arrive enfin, Ben est au paradis. Il en néglige ses copains, qui finissent par l’envoyer promener: « Sur le moment, je ne me suis pas demandé une seule seconde si j’avais tant changé pour qu’ils aient à ce point envie d’arrêter nos rendez-vous du mercredi. Sur le moment, les choses étaient simples pour moi : ils avaient entièrement tort et j’avais entièrement raison. » Mais quand le rêve tourne au cauchemar, Ben est bien seul…
http://www.parutions.com/pages/1-17-28-2232.html
Marina
Elizabeth Laird aborde le sujet de l’enfance maltraitée, à travers le personnage de Jake, régulièrement battu par son beau-père, sous le regard de sa mère qui a de moins en moins la force de réagir, jusqu’au jour où elle trouve le courage de fuir avec son fils… Même si les choses paraissent rentrer un peu trop facilement dans l’ordre, avec par exemple le retour du vrai père qui n’est que dévouement pour son fils, Elizabeth Laird porte un regard assez juste sur le phénomène de la maltraitance et surtout, elle laisse entrevoir une issue positive.
(http://www.ricochet-jeunes.org/parudet.asp?livrid=4277)
Sofiane
Cet été-là aurait pu être un été comme les autres. Un été de plus dans la ferme Barine, à quelques kilomètres de Sétif, dans une Algérie encore française où la guerre d’indépendance s’éternise. Un été où Paul et Salira – deux amis de quinze ans – se seraient peut-être ennuyés au rythme lent des moissons. Pourtant, cet été verra la fin de leur amitié. Salim, fils de fellah. va être amené à choisir le camp de l’indépendance, le camp du F.L.N. Paul va rester dans celui des Français. Dans cet été où la douceur de vivre alterne avec la tragédie, la traîtrise, parfois la sauvagerie, pouvaient-ils l’un et l’autre échapper à leur destinée ? Un livre grave, drôle, juste : spectacle de deux adolescents pris dans la tourmente de l’Histoire, leur histoire.
http://jpnoziere.com/ete_alg.htm
Le chat et le soleil
Le chat ouvrit les yeux,
Le solei y entra.
Le chat ferma les yeux,
Le soleil y resta.
Voilà pourquoi le soir,
Quand le chat se réveille,
J’aperçois dans le noir
Deux morceaux de soleil.
Maurice Carême.
Le printemps des poètes se déroulera du 3 au 16 mars dans toute la France et la semaine de la poésie du 12 ai 19 mars. Dans cette période riche pour la poésie, les sixième écriront chacun un poème et présenteront un texte qu’ils aiment particulièrement. Ceux qui le souhaitent le présenteront sur ce blog.
Retrouvez-les dès bientôt
Adam
Le CDI te conseille ce site sur le moyen-âge, très bien fait avec des images, des videos, des explications à lire très claires :
http://www.curiosphere.tv/moyenage/