Jeudi 1er février, les trois classes de seconde et de terminale CAP se sont rendues à La Cour des Trois Coquins assister à la pièce « Fake », proposée par la Compagnie du souffleur de verre ». Le sujet présenté ce jour est à même de toucher le jeune public comme les adultes.

Ce spectacle est une série de micro-fictions, durant lesquelles les personnages ne vivent pas une histoire, mais dont les histoires multiples composent la nôtre ou celles de nos contemporains. Sur un ton humoristique, les six grands thèmes abordés (Violence / E.réputation / @La-famille / Identité.com / E.monde / Gamers) questionnent notre besoin de s’inventer un monde en dehors des réalités.

Si le ton n’est pas moralisateur, une invitation nous est faite à réfléchir à notre vie cybernétique : de la mise en réseau de nos goûts, du partage de notre intimité cliquée, de la manière dont la publicité s’invite dans nos vies ciblées. Mais aussi du renouveau qu’induisent ces nouvelles formes de communication, des professions digitales qui ne demandent aucun diplôme mais qui font pleuvoir les euros, du poids des cadres du passé. On peut également penser au clivage des générations peut-être aussi. Nos jeunes et moins jeunes exploratrices et explorateurs du cyber sauront-ils tirer le meilleur de ces nouveaux outils de communication ?